Chers amis, je viens de faire une tournée européenne pendant tout le mois de mai ! Avec la crise corona, cela fait trois ans que je ne suis pas venu en Europe (depuis 2019).

Mais je devais aussi profiter de ce voyage pour reprendre contact avec de nombreux amis et partenaires : notre travail avec les enfants des rues est passionnant, chaque enfant réuni avec un membre de sa famille est une joie et un espoir, mais aussi un combat ! Et ce travail coûte cher : notre budget actuel est de 500 000 euros et notre personnel compte 42 personnes, éducateurs sociaux, psychologues, infirmières, femmes de ménage, cuisiniers, personnel administratif et financier…

C’est l’unité d’engagement de toutes ces personnes qui nous permet d’avancer avec chaque enfant et chaque famille.

C’est ainsi que j’ai pu rendre visite non seulement aux frères et sœurs de notre Communauté du Chemin Neuf en Belgique et en France, mais aussi à une quinzaine d’autres partenaires dans quatre pays européens : notamment Louvain-Développement, Médecins du Monde, Caritas et l’Abbaye de Westmalle en Belgique, Vastenactie aux Pays-Bas, ainsi que la Fondation d’Auteuil, SOS Enfants, le Secours Catholique en France et Misereor en Allemagne…

A chaque fois, nous avons été bien accueillis par des partenaires intéressés par notre travail qui nous ont posé de nombreuses questions sur la dynamique de notre travail, les conditions de vie difficiles des familles à Kinshasa, nos perspectives… Nous avons notamment pu répondre que nous avions inauguré en janvier notre “maison d’insertion professionnelle” pour les jeunes ayant terminé leur formation professionnelle, que nous avons fêté il y a deux mois le dixième anniversaire de notre centre d’accueil pour les filles de la rue et que dans deux ou trois mois, nous fêterons la trois millième réunification d’un enfant de la rue avec sa famille par notre organisation depuis nos petits débuts en décembre 2004.

Même si aucune organisation ne s’est engagée directement dans un nouveau financement, j’ai l’impression que tous nos partenaires sont satisfaits du sérieux de notre engagement, intéressés par la dynamique de notre travail, par les nombreux témoignages que nous essayons de transmettre régulièrement, et qu’ils souhaitent poursuivre leur soutien afin de nous aider à continuer cette ouverture d’espoir pour les jeunes et les familles en situation difficile à Kinshasa.

J’ai appris à croire que nous avons de nombreux amis dans différents pays européens qui pensent à nous, prient pour notre travail et nous soutiennent de la meilleure façon possible, ce qui nous donne la joie de continuer et d’avancer chaque jour avec un ou deux nouveaux enfants à accueillir dans les rues, en sachant que nous ne sommes pas seuls dans cet engagement…